Aux États-Unis, l’année 2014 a été marquée par une grande modification de la tendance en matière de consommation de musiques. En effet, selon la Recording Industry Association of America, le streaming a dépassé pour la première fois de l’histoire les ventes de CD. Ce qui représente un montant de 1,87 milliard de dollars contre 1,85 milliard de dollars. Et ces chiffres semblent être en constante progression.
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Streaming aux États-Unis, une nette augmentation entre 2013 et 2014
Le brevet du streaming a été déposé pour la première fois par le scientifique George O. Squier dans les années 20. Mais l’arrivée d’internet a permis particulièrement de le rendre de plus en plus populaire. Aussi, depuis le début de ce siècle, les consommateurs se sont habitués à écouter leurs musiques préférées sur la toile au lieu d’acheter des CD. Cette tendance a pris de l’ampleur qu’aux États-Unis, entre 2013 et 2014, elle a affiché une croissance allant jusqu’à 27 %. Les radios en ligne du type Pandora, ont généré 773 millions de dollars ; tandis que les sites qui proposent des contenus gratuits comme Youtube ont gagné près de 295 millions de dollars.
Une baisse du téléchargement
La situation n’est pas uniquement préjudiciable pour les ventes de CD. Effectivement, les téléchargements en sont aussi victimes, qu’ils soient gratuits ou légaux. La consommation de musique sur les plateformes comme iTunes s’est par exemple reculée de 10 % l’année dernière. Dans tous les cas, le téléchargement devance toujours le streaming, pour un chiffre d’affaires de 2,58 milliards de dollars en 2013, mais l’écart tend de plus en plus à se réduire.
Et la part du streaming en France ?
Dans l’Hexagone le streaming est encore moins prisé. Le CD reste toujours le moyen le plus privilégié pour écouter de la musique. Ce qui représente une part de marché de 71 % pour les disques. En tout cas, le revenu dégagé par le streaming en France est nettement supérieur à celui des téléchargements.
Bref, bien que le streaming prenne de l’ampleur aux États-Unis, la tendance reste néanmoins isolée dans la mesure où la réalité dans certains pays est bien différente.